Cette mise à jour renforce la sécurité juridique du dispositif tout en stimulant les synergies R&D entre acteurs publics et privés. Les ajustements clés portent sur la redéfinition des Organismes de Recherche et de Diffusion des Connaissances (ORDC), l’encadrement des dépenses éligibles et l’intégration des normes européennes.
Pour les entreprises et les ORDC, cette évolution implique une adaptation rapide aux exigences accrues de conformité et de traçabilité, mais offre des opportunités d’optimisation fiscale et de positionnement stratégique dans un écosystème d’innovation en mutation.
Voici les 5 points clés à retenir de cette réforme :
𝗡𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗶𝗴𝗲𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗢𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲 (𝗢𝗥𝗗𝗖) :
– Activité économique limitée à 50% du budget total
– Indépendance opérationnelle obligatoire vis-à-vis des entreprises partenaires
– Justification stricte des coûts réels facturés
𝗥𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼̂𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝘂̂𝘁𝘀 :
– Mise en place d’une grille multicritère avec un contrôle sur 3 ans
– Encadrement rigoureux des coûts directs et indirects pour éviter tout risque fiscal
𝗟𝗶𝗺𝗶𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘁𝗿𝗶𝗰𝘁𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗼𝘂𝘀-𝘁𝗿𝗮𝗶𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 :
– Sous-traitance en cascade plafonnée à 30% du montant facturé
𝗢𝗯𝗹𝗶𝗴𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗰𝗰𝗿𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗮𝗰̧𝗮𝗯𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲́ :
– Comptabilité analytique précise et déclaration détaillée des travaux désormais obligatoires
𝗔𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲́𝗲𝗻 𝗿𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲́ :
– Respect strict des seuils européens, publication obligatoire des aides dépassant 500k€ sur 3 ans