D’après la Note Flash des Systèmes d’Information et des Études Statistiques (SIES) du 29 juin, l’effectif de primo-inscrits en doctorat au cours de l’année universitaire 2022-2023 a diminué de 4 % par rapport à celui de l’année précédente. Il est possible de corréler cette baisse à la difficulté d’embauche que rencontrent les jeunes diplômés. Lors de la célébration des 70 ans de l’ANRT le 13 juin, M. Louis Gallois, ancien patron d’Airbus et de la SNCF, haut fonctionnaire à Bercy, rappelait « alors qu’en Allemagne les docteurs sont chez eux dans les entreprises, en France nous utilisons très mal les docteurs […] ».
Ainsi, nous tenions à vous rappeler qu’un Jeune Docteur est un atout pour votre entreprise. Non seulement par son savoir et ses compétences mais également grâce au « dispositif Jeune Docteur » intégré dans le Crédit Impôt Recherche. Pendant les 24 mois suivant l’embauche en CDI d’un Jeune Docteur :
- 200% du salaire brut chargé est valorisable au CIR (au lieu de 100%) ;
- Les frais de fonctionnement correspondent à 100% du salaire éligible (au lieu de 43%).
Quelles sont les conditions pour bénéficier de ce statut ?
- La personne doit être titulaire d’un doctorat de recherche ;
- La personne doit être recrutée en premier CDI postérieurement à l’obtention de son doctorat (une succession de CDD n’est pas considérée comme étant équivalente à un CDI) ;
- La personne doit exercer des activités de R&D dans l’entreprise ;
- L’effectif du personnel de R&D salarié de l’entreprise ne doit pas être inférieur à celui de l’année précédente.
Alors, surveillez les CV de votre personnel R&D, peut-être avez-vous la perle rare !